C’est il ou elle ?

C’est légitime que dans ce grand bazar du genre, tu sois tenté de poser cette délicate question à ton interlocuteur.trice. Avant de demander, afin de ne pas prendre le risque de le ou la mégenrer, tu peux être attentif.ve à la manière dont il ou elle s’exprime, attend que la personne se genre elle-même dans une phrase pour ne pas commettre d’impair par la suite. En ce qui nous concerne, pour Dragones, c’est elles !

Si malgré tout tu te poses la question c’est que la langue française t’y oblige, elle est catégorique : il n’existe que deux pronoms, il et elle. Que ce soit pour les personnes, les animaux, les objets ou même des concepts abstraits, on pense encore qu’il est difficile de se passer d’un marqueur féminin ou masculin face à cette montagne de mots trop genrés et impossibles à éviter.

En réaction à ce défi linguistique on observe l’émergence de nouveaux mots, comme le pronom iel (ou ielle, ille…), sorte d’équivalent de l’anglais « they » qui est un marqueur neutre. Ceci ouvre le champ de l’écriture inclusive, définissable comme l’ensemble de règles et de pratiques qui cherchent à éviter toute discrimination supposée par le langage ou l’écriture. Cela se fait à travers le choix des mots, la syntaxe, la grammaire ou la typographie.

Pour en savoir plus :
www.ecriture-inclusive.fr

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Ce contenu a été rédigé par Dragones le 18 Octobre 2019. N’hésitez pas à le partager. Si il contient des erreurs ou que vous souhaitez nous aider à le corriger, développer, remanier : contactez-nous!

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